Avec le temps la peau très fine de la région des yeux s’abîme. Dès 30 ans on peut commencer à présenter des rides au niveau des pâtes d’oies, du front et dans la zone inter-sourcillière. Plus tard les paupières supérieures vont commencer à tomber, entrainant une modification du regard, un aspect fatigué et à des stades évolués une modification de la vision à type d’amputation du champ visuel.
Qu’est-ce que la blepharoplastie ?
Le Dr Gimbert pratique la chirurgie de blepharoplastie supérieure.
La blépharoplastie est une intervention visant à restaurer l’esthétique du regard. Le vieillissement va entrainer dans des proportions diverses, un relâchement de la peau (dermatochalasis), des modifications du volume graisseux en plus (poches) ou en moins (cernes) et des modifications de la texture cutanée (ridules).
Cette chirurgie est habituellement faite dans un but esthétique, ceci la rend assujettie à la TVA et non remboursable par l’assurance maladie. Toutefois, dans certaines pathologies ou lorsque l’excès cutané est très important il existe une gêne visuelle car la peau passe par dessus les cils et réduit le champ de vision. Dans ces cas, l’intervention peut être prise en charge et la chirurgie est dite fonctionnelle.
Quel est le bilan pré-opératoire ?
Comme pour toute intervention chirurgicale, le Dr Gimbert vous recevra en consultation dédiée pour vous expliquer l’intervention, ainsi que les risques éventuels. Un examen ophtalmologique est nécessaire pour éliminer les contre-indications éventuelles et réaliser des clichés photographiques. Un devis sera établi à la fin de la consultation et vous disposerez d’un délais de réflexion légale. En cas de dermatochalasis relevant d’une chirurgie fonctionnelle et donc d’une prise en charge par la sécurité sociale, un examen de champ visuel sera réalisé en sytématique.
Comment se passe l’intervention ?
La durée de l’intervention va être très différentes selon la complexité du traitement chirurgical. Dans les cas les moins complexes et lorsque que l’on se limite à 2 paupières, l’opération se pratique en ambulatoire (sortie 1 à 4 h après l’intervention) et sous anesthésie locale simple, éventuellement complétée par une sédation intraveineuse avec surveillance par l’anesthésiste mais sans intubation.
Quelles sont les suites opératoires ?
Les suites sont habituellement très simples. Un œdème va se développer dans les heures qui suivent l’intervention, il augmentera dans les 2 premiers jours se stabilisera le 3ème et diminuera rapidement à partir du 4ème jour. Simultanément, si un saignement minime se produit dans les premières heures post opératoires, une ecchymose, c’est à dire une coloration bleue de la peau, apparaîtra. La résorption de ces manifestations précoces se fait plus ou moins rapidement selon les patients, souvent en 5-7 jours mais parfois 2 voire 3 semaines sont nécessaires pour la coloration de la peau redevienne complètement normale.
Les points sont retirés le 10ème jour et il est habituel que l’entourage ne remarque rien après cela. Pendant les premiers jours il est important de limiter les risques de saignement en évitant les efforts physiques (ménage, sports etc.) qui élèvent la tension artérielle, on évitera également de prendre de l’aspirine ou des anti inflammatoires. Il est fréquent que l’on ressente, pendant quelques semaines, des picotements et une discrète gêne oculaire ou visuelle, facilement corrigée par des instillations de gel. La cicatrice très rapidement sera peu visible toutefois, la cicatrisation est un processus qui dure 18 mois avec une phase inflammatoire d’intensité variable qui est maximum entre 4 et 6 semaines. La cicatrice est alors rouge, légèrement indurée avec souvent des irrégularités (micros kystes) et une sensibilité inhabituelle au niveau des cils. Ces phénomènes sont normaux et s’estomperont progressivement spontanément. On peut appliquer une pommade cicatrisante mais ce n’est pas indispensable. Au bout de 18 mois, la cicatrice a récupéré une souplesse et un aspect parfaitement normal, il peut parfois subsister un aspect légèrement plus clair.
Injection de toxine botulique
Qu’est-ce que la toxine botulique ?
La Toxine Botulique est un produit qui diminue la contraction des muscles en agissant au niveau de la jonction neuro-musculaire. Son action est temporaire. Elle est utilisée dans le traitement de multiples pathologies notamment en ophtalmologie dans le traitement du strabisme (1975) du Blépharospasme et spasme hémifacial (spasme de la moitié droite ou gauche du visage) (1985) et son utilisation en esthétique est plus récente (années 1990) l’autorisation par les autorités administratives française (AMM) ayant été accordée en 2003.
L’apparition de la toxine a révolutionné la prise en charge esthétique du tiers supérieur du visage permettant souvent d’éviter des gestes chirurgicaux plus lourds. L’utilisation de ces substances est réservée à certaines spécialité dont l’Ophtalmologie.
Les substances utilisées en pathologie et en esthétique sont identiques. Leur nom commercial change en fonction de leur utilisation : Botox, Xéomin, Dysport en pathologie et Vistabel, Bocouture, Azzalure pour l’esthétique.
Quelles sont les indications ?
En esthétique la toxine est utilisée pour traiter les rides de la glabelle (rides inter-sourcilières) et ou les rides de la patte d’oie, ainsi que les rides du front pour un résultat harmonieux.
Quels sont les principes d’action de la Toxine ?
Tout mouvement est le résultat de la contraction d’un muscle ainsi que de l’allongement du muscle ayant une action opposée (dite antagoniste). La position du sourcil est le résultat d’un équilibre entre les muscles abaisseurs du sourcil et le muscle élévateur que constitue le muscle du front : le muscle frontal. Les rides sont le fruit de l’action des muscles sur la peau (rides horizontales du front liées au frontal, rides inter sourcilières et de la patte d’oie secondaire à l’action des muscles abaisseurs). La toxine botulique, par son action, permet d’atténuer les rides et de modifier la position du sourcil notamment en remontant sa portion externe lors du traitement des rides de la patte d’oie. Le but du traitement est d’atténuer les rides au repos en diminuant la puissance de contraction des muscles sans les paralyser car les doses sont adaptées aux désirs du sujet traité. En agissant sur les rides, la toxine agit sur la balance musculaire entre les muscles abaisseurs et élévateurs du sourcil permettant une harmonisation du visage. Les premières injections peuvent se révéler modérément efficaces et les doses seront adaptées lors des injections suivantes. Il faut éviter dans la mesure du possible d’être trop efficace. Il peut être nécessaire de réaliser plusieurs séances d’injection afin d’adapter les doses à chaque cas particulier. Peu douloureuses dans la majorité des cas, les injections ne nécessitent pas d’anesthésie locale ni d’être à jeun. Le Dr Gimbert réalise les injections au cabinet.
Combien de temps ça marche ?
L’effet des injections débute quelques jours après l’injection, variable pendant les premiers jours se stabilise en 15 à 20 jours. L’efficacité perdure 3 à 6 mois délai au terme duquel il convient de répéter le traitement. L’efficacité de la toxine est toujours temporaire, et à l’arrêt des injections les muscles retrouvent à terme leur efficacité initiale. Une 2ème séance est à prévoir en respectant un délai de 4 mois minimum.
Quelles sont les complications possibles ?
La cicatrisation peut être hypertrophique, ce qui se traduit par une induration initiale plus importante et une disparition de la cicatrice plus lente mais qui sera toujours complète. Un saignement décalé peut se produire et aboutir à une collection de sang dans la paupière ou l’orbite (hématome), il mettra plusieurs semaines à disparaître laissant une coloration grisâtre de la peau qui s’effacera après plusieurs mois. Dans des cas très exceptionnels le saignement peut menacer la vision et conduire à une reprise chirurgicale rapide pour évacuer l’hématome. Des imperfections sont possibles : asymétrie importante ou mauvaise position du pli palpébral, malposition de la paupière supérieure ou inférieure, persistance d’un excès ponctuel de graisse ou d’un creux, occlusion incomplète des paupières. Ces complications doivent être anticipées par le chirurgien pour les prévenir, si elles se produisent malgré tout, elles peuvent conduire à une reprise chirurgicale. Le résultat doit être évalué 3 à 6 mois après l’intervention.
Le Dr Gimbert est attachée à l’obtention d’un résultat naturel et cohérent avec le reste du visage et l’âge du patient.
Bilan pré-thérapeutique
Le Dr Gimbert vous recevra en consultation dédiée. Il faudra prévenir votre médecin de toute utilisation d anticoagulants ainsi que des traitements dont vous bénéficiez ainsi, de l existence de pathologies chroniques, ou aigue comme une grippe une infection générale, un abcès dentaire…Votre médecin jugera alors de l’opportunité de réaliser les injections de toxine (Il faut prévenir votre médecin de l’existence de maladies neuro-musculaires comme la myasthénie, d’une grossesse avérée (y compris à son début) ou d’une possibilité de son existence, de l’allaitement, d’une allergie connue à la toxine botulique A ou à la sérum albumine, d’une infections locales à proximité des sites d’injection , ou de L’utilisation de traitement tels que les antibiotiques de la famille des aminosides (amiklin, tobramcine, gentalline), des immunosuppresseurs comme la cyclosporine)
Comment se déroule les injections ?
Il faut venir sans maquillage ou l’enlever avant les injections, éviter les automédications d’aspirine, de vit E, ou la triade antioxydant ACE afin de limiter le risque d’ecchymose. Le Dr Gimbert réalisera les injections au cabinet. Vous serez allongé sur un fauteuil dédié. L’intervention dure en moyenne 30 minutes. En post-opératoires immédiat vous présenterez de discrètes papules aux points d’injection, et il peut parfois y avoir un petit hématome associé.
Quelles sont les précautions post-injections ?
Durant les 24 heures suivant le traitement il ne faut pas frotter les zones traitées ni faire d’exercice physique ou aller au sauna. Il ne faut pas non plus appliquer de maquillage dans les 4 heures suivant les injections. Il faut éviter de s’allonger dans les quatre heures qui suivent l’intervention, de mettre la tête en bas ou complètement en arrière, de manipuler les zones d’injection et de prendre un avion
Quelles sont les complications possibles ?
Le défaut d’efficacité doit être signalé au thérapeute afin que celui-ci adapte son traitement lors des prochaines injections. Ce n’est pas le témoin d’un produit inutile ou inefficace. A contrario un excès d’efficacité ou des effets indésirables sont possibles du fait d’une diffusion inappropriée du produit. Les complications sont transitoires doivent être signalées à votre ophtalmologiste afin qu il puisse vous revoir si nécessaire et adapter son traitement lors des séances suivantes. La Diplopie ou Vision Double régresse en quelque semaines comme le ptosis (chute) des paupières ou du sourcil. Ces deux deniers peuvent parfois préexister à l’injection. Le défaut de fermeture (Lagophtalmie) comme La sécheresse oculaire peuvent provoquer des brulures et il convient d’hydrater la cornée. Les infections sont rares (la douleur doit vous amener à consulter votre médecin). Les maux de tête tout comme un flou visuel peuvent survenir après les premières injections et régressent en quelques heures ou quelques jours Les Risques Généraux : Allergie (éruption cutanée, urticaire, réactions allergiques générale) céphalées, fièvre, nausées, sécheresse cutanée, buccale sont rares voire exceptionnelles s’y ajoute potentiellement des risques non encore décrits. Tout geste médical est possiblement générateur d’effet secondaire plus ou moins important. Tout doute, douleur, doit vous amener à contacter votre médecin.
Est-ce pris en charge ?
S’agissant d’un acte à visée esthétique, aucune prise en charge par l’Assurance Maladie ne peut avoir lieu, y compris pour un arrêt de travail (sauf cas exceptionnel aucun arrêt d’activité n’est nécessaire). Un devis sera établi par le Dr Gimbert lors de la consultation initiale.